vendredi 12 avril 2013

L'afrikaners - Afrique du Sud

L’histoire ne sert à rien qu’a permettre de comprendre le présent. J’aime beaucoup compléter une pièce du puzzle social des populations et leurs flux migratoires.

Assez grand, pas moins d’1m85, corpulent, un ventre rebondi et forcément démesuré, le visage buriné, les cheveux courts, dégarnis. Une moustache large mais taillée. Une démarche lourde, sa tenue vestimentaire est la même, chemise à carreaux ou bien unie, couleur terre, pantalon de toile presque à la maille grossière mal taillé pour ce corps , des chaussures larges sans raffinement. Il semblerait qu’il s’agisse là de signes distinctifs et ostentatoires. Peut être. Voici le fermier, l’entrepreneur agricole, le l’homme des champs, très peu l’homme des villes. Voici l’afrikaner. Il est blanc parfois un métissage se devine. Il parle Afrikaan, il le parle évidemment fort, comme s’il était chez lui plus que quiconque. Lorsqu’il parle anglais c’est avec un accent africain, celui des zoulous, ceux qu’ils ont côtoyé avant l’arrivée des anglais. Ce personnage force le respect, celui issu du travail de la terre, celui du combat pour une culture et un territoire. Ce bourgeois, ce Boer, ne semble pas s’être mélangé, en tous cas peu avec les populations natives encore moins avec les anglais.
La Hollande a fourni ses travailleurs à l’Afrique du Sud comme l’Europe a crée ses fermiers  dans le Middle West des Etats Unis.

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